La narse de Nouvialle est doublement classée comme site Natura 2000 et donc reconnue d’intérêt à l’échelle européenne, pour la biodiversité exceptionnelle qu'elle accueille. 

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Les oiseaux

 

De nombreux enjeux ornithologiques sont relevés sur la narse de Nouvialle.

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Il s’agit d’un des principaux secteurs de halte migratoire d'Auvergne (printemps et automne) pour l’avifaune de passage au-dessus de la Planèze de Saint-Flour.

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La narse est notamment utilisée comme halte migratoire pour l’Aigrette garzette, la Grande aigrette, la Barge à queue noire, la Cigogne blanche et la Cigogne noire, le Faucon Kobez, le Héron pourpré, la Guifette noire ainsi que la Guifette moustac.

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C’est aussi un secteur où de nombreuses espèces remarquables, comme le Hibou des marais, viennent passer l'hiver.

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Pour finir, la narse de Nouvialle est le lieu de reproduction de nombreuses espèces des milieux humides et prairiaux.

On retrouve notamment avec un statut de reproduction sur le site, la Marouette ponctuée, la Pie-grièche grise, le Courlis cendré, le Busard Saint-Martin, l’Alouette lulu, le Milan royal ainsi que le Milan noir.

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Le grand nombre d’espèces fréquentant la narse à différentes périodes de l’année est est lié aux phénomènes d'inondation qu'on y trouve en période hivernale et printanière.

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Les amphibiens 

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La narse de Nouvialle est un secteur tout à fait remarquable concernant la diversité des amphibiens qu'elle abrite.

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En effet, les mares temporaires présentes en sortie d’hiver permettent la reproduction d’une population de Crapaud calamite de très grande importance, estimée à plusieurs milliers d'individus

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D’autres amphibiens sont aussi présents et se reproduisent sur la narse, comme la Grenouille rousse, l’Alyte accoucheur, le Triton palmé, le Triton crêté ou encore des grenouilles du complexe des grenouilles vertes.

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La situation géographique de cette narse, qui représente le cœur du réseau des zones humides de la Planèze de Saint-Flour, en fait un secteur de grande importance pour les interactions entre toutes les populations d'amphibiens du secteur.

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Le statut des amphibiens étant très préoccupant à l'échelle nationale, causée par la destruction généralisée des zones humides depuis un siècle, ces derniers sont protégés, et la préservation de leur milieu de vie représente un enjeu capital.  

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La flore et les milieux naturels

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La narse de Nouvialle est recouverte par un ensemble de prairies naturelles humides à marécageuses, temporairement inondées. Ces variations du niveau d'eau permettent l’installation de plusieurs types de végétation, qui font la richesse du site.

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Ainsi 9 milieux naturels considérés à enjeux à l'échelle européenne ont été cartographiés sur le site pour une surface totale de plus de 107 ha.

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On retrouve dans ces habitats des espèces menacées et protégées comme le Flûteau nageant, une plante aquatique rare très sensible à la dégradation de la qualité de l'eau, avec les plus grandes densités connues sur la Planèze de Saint-Flour.

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Les autres espèces d'intérêt

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D’autres espèces d’intérêt ont pu être observées sur la narse de Nouvialle : la Loutre d’Europe, le Campagnol amphibie, l'Azuré des mouillères, la Vipère péliade...

 

Ces dernières présentant des statuts de protections et/ou bénéficiant de Plans Nationaux d’Action (PNA).

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La liste n'est pas exhaustive car on manque encore de connaissances sur de nombreux groupes d'espèces (entomofaune, reptiles, amphibiens…).

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Retrouver plus d'informations sur la biodiversité rencontrée sur la narse de Nouvialle, et plus largement sur les deux sites Natura 2000 de la Planèze de Saint-Flour ici : 
http://planezedesaintflour.n2000.fr/planeze-de-saint-flour

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